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MISE AU POINT DE LA CO-FERMENTATION TOPIPAIN avec les étudiants en 2ème année de bts biotechnologies

en microbiologie

 

 

 

MISE AU POINT DU TP DE CO-FERMENTATION DU TOPINAMBOUR ET DU PAIN POUR AUGMENTER LE RENDEMENT DE PRODUCTION EN Éthanol

  

  

1.    OBJECTIFS

 

Face aux soucis de rendement de production en éthanol que nous avons rencontré ces dernières années à partir du pain recyclé du lycée, nous avons décidé d’explorer la possibilité d’introduire une autre source de carbone qui nous permettra d’augmenter notre rendement de production.

Nous avons également envisagé le traitement des déchets végétaux, pour produire du méthane équivalent GPL, idée qui ne sera réalisable que dans 2 à 3 ans, le temps de fabriquer un système de méthanisation de la biomasse.

Nous avons donc décidé d’utiliser une autre source de carbone, en gardant à l’esprit les risques de ce type de production : 

-     Un risque de concurrence avec les productions alimentaires au profit de la production d’énergie. Le modèle développé par l'INRA permet de calculer qu'il y aura compétition entre les cultures alimentaires et "énergétiques" dès 2006 et ce, avant même que toutes les surfaces de jachère soient réquisitionnées. D’ailleurs, remplir le réservoir d’un 4x4 avec 94,5 litres d’éthanol pur nécessite environ 204 kg de maïs, soit suffisamment de calories pour nourrir une personne pendant un an, selon une étude publiée par la revue américaine Foreign Affairs ; 

-     Une hausse du prix des matières premières déjà bien amorcée. Depuis le début de l’année 2007, le prix du blé a augmenté de 61,3%, le maïs de 53,9% et les oléagineux de 20,3%, selon l’Insee ; 

-     Un risque de pénurie de denrées alimentaires dans les pays les plus pauvres. En effet, l’usage de plus en plus fréquent de l’éthanol comme biocarburant risquerait de menacer l’alimentation des 2,7 milliards de personnes dans le monde qui vivent avec moins de 2  dollars par jour ; 

-     Un risque environnemental si la production devient intensive. Avec la consommation de grandes quantités d'eau, la pollution des eaux par l'usage abusif d'engrais et de pesticides et l’épuisement des sols par une surexploitation des terres ; 

-    Le risque d’accentuer les problèmes de déforestation déjà constaté au Brésil pour la production de canne à sucre (filière alcool) et en Indonésie, certains pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine pour la plantation de palmier à huile (filière huile) ;

 

    

pour ou contre les agrocarburants?

   

Pour toutes ces raisons, nous nous somme intéressé au topinambour un tubercule originaire du Canada et ramené en France par les colons en 1613. Ce tubercule a était utilisé en tant que légume de rationnement lors de la seconde guerre mondiale et sous sa forme fourragère, il a permis de nourrir le bétail. A l’heure actuelle, grâce à ces fleurs ressemblant à celle du tournesol et sa fleuraison automnale, le topinambour est davantage utilisé dans les massifs floraux et sa consommation reste marginale. 

Rustique, il est facile à cultiver même sur des sols les plus pauvres, il n'est pas sensible aux maladies, ni aux prédateurs, ni au froid tant que le tubercule reste dans la terre et il ne nécessite pas d’arrosage.  

Riche en inuline, un polysaccharides caractérisé par une colonne vertébrale de fructose et un glucose terminal. Il n’est pas assimilable par notre organisme et sert plutôt de fibre alimentaire facilitant le transit intestinal. 

TABLEAU DE COMPOSITION pour 100g

topinambour

pain

Pomme de terre

Protéines

2.5

Protéines

9

Protéines

2

Lipides

trace

Lipides

2

Lipides

trace

Glucides avec inuline

8.00

16

Glucides

50

Glucides

21

Glucides assimilables

4.00

Tout comme l’amidon contenu dans le pain, l’inuline peut être directement hydrolysée et fermentée en alcool (métabolite primaire) avec un bon rendement par certaines espèces de levures telles que Kluyveromyces fragilis et marxianus, Candida macedoniensis, Torulopsis colliculosa, etc. 

C’est pour toutes ces raisons que nous souhaitons l’intégrer dans le projet éthanol en assurant sa culture au lycée avec la fleuraison des espaces verts et sa récolte à l’automne pour la fermentation alcoolique une fois qu’elle sera mise au point par vos soins.  

A vous de jouer.

 

2.    LES OUTILS DE TRAVAIL 

2.1.           Les différentes sources de carbone pure 

·  Inuline

·    Amidon

 

2.2.           Les différentes souches de levure 

·  Saccharomyces cerevisiae

·    Kluveromyces marxianus

·    Kluveromyces lactis

·   Torulopsis rubra  

 

2.3.           La biomasse à transformer 

·  le pain récupéré au self

·    le topinambour qui à terme devrait fleurir les espaces verts du lycée

 

3.    LES AXES DE RECHERCHE

3.1.           Examen macroscopique et microscopique des différentes souches de levures

3.1.1.      Examen macroscopique sur gélose Sabouraud  

  • Réaliser l’examen et Compléter le tableau.  

3.1.2.      Examen microscopique : EF  

  • Réaliser l’examen et Compléter le tableau  

 

3.2.           Test d’assimilation de l’amidon et de l’inuline par différentes souches de levures

3.2.1.      Préparation    

·  Mélanger la base agar-agar en surfusion avec du milieu AUX 10 X

·    Ajouter l’inuline ou l’amidon de façon à obtenir une concentration en sucre de 1% dans 15 mL de gélose en surfusion

·  Couler et laisser sécher la gélose  

3.2.2.      Ensemencement  

·  Faire une strie de 10µL de chaque souches avec une anse en plastique stérile calibrée de 10 µL et sur chacune des boîtes

·    Réaliser une matrice au préalable

3.2.3.      Lecture et exploitation des résultats

·  Réaliser un dessin d’observation des boîtes

·    Conclure  

 

3.3.           Suivi de croissance des différentes souches de levures en présence de différentes sources de carbone et dans des conditions physiologiques variables

3.3.1.      Préparation

Vous disposez d’un erlen de milieu neuf pour auxanogramme : volume = 20 mL 

  • Ajouter l’inuline ou l’amidon de façon à obtenir une concentration en sucre de 1% dans le volume final de milieu  
  • Mesurer l’absorbance à 600nm de la préculture et calculer N sachant que : 1 UA = 2.107 UFC/mL pour les levures  
  • Ensemencer le milieu neuf à 10% avec la préculture  
  • Veiller à pré-incuber le levain et le milieu neuf à la même température avant de lancer la croissance  
  • Homogénéiser et lancer le chronomètre (temps t = 0)  
  • Vérifier que le pH se situe bien entre 5 et 6 à l’aide de papier pH  

3.3.2.      Suivi de croissance

  • Lecture d’absorbance toutes les 20 minutes à 600 nm

  • Conditions physiologiques testées :

 

 

Saccharomyces cerevisiae

 

 

Kluveromyces marxianus

 

Kluveromyces lactis

   
Torulopsis rubra

 

K. marxianus et

S. cerevisiae

 

Ensemble les souches de levures

amidon

T°30°C

amidon

T°30°C

amidon

T°30°C

amidon

T°30°C

inuline et amidon

T°30°C

inuline et amidon

T°30°C

inuline

T°30°C

inuline

T°30°C

inuline

T°30°C

inuline

T°30°C

inuline et amidon

T°32°C

inuline et amidon

T°ambiante

amidon

T°ambiante

amidon

T°ambiante

amidon

T°ambiante

amidon

T°ambiante

inuline et amidon

T°ambiante

 

Inuline

T°ambiante

Inuline

T°ambiante

Inuline

T°ambiante

Inuline

T°ambiante

 

 

 

3.3.3.      Tracés et exploitation des résultats (Cf. TP’s suivi de croissance)  

  • Reporter les résultats d’absorbance dans un tableau  

  • Tracer la courbe de croissance lnA600nm = f(t) sur papier semi-log  

  • Dégager, nommer et analyser les différentes phases de la croissance.  

  • Déterminer graphiquement et Calculer les paramètres d’état de la croissance : mx expo et G  

  • Sur Igor faire la synthèse des différents suivi de croissance afin de conclure sur les paramètres optimaux de croissance des levures étudiées (Cf. TP Influence des paramètres physiologiques sur la croissance)

3.4.           Vérifier la pureté de la souche

·    Faire un isolement de toutes les souches sur milieu Sabouraud en fin de suivi de croissance

3.5.           Dosage de l’inuline dans le jus de topinambour

Doser l’inuline dans le jus de topinambour pour vérifier les données théoriques données en introduction

3.5.1.      Préparation de la boîte de dosage  

·    A partir de la lecture d’absorbance à 600 nm réalisée en 3.3.1. sur la culture de Kluveromyces marxianus et de la déduction de la concentration cellulaire N de cette culture, sachant qu’une unité d’absorbance à 600nm correspond à 2.107 UFC/mL.  

·    Calculer la dilution nécessaire à effectuer pour obtenir une suspension-inoculum permettant d’ensemencer le flacon de gélose Mueller-Hinton à une concentration cellulaire finale de 105 UFC/mL dans la gélose avec un volume maximal de 5mL de cette suspension-inoculum.

·    Ensemencer alors le flacon de gélose avec le volume (précédemment calculé) de suspension-inoculum, homogénéiser (sans provoquer la formation de bulles) et couler immédiatement dans la boîte carrée.

·    Laisser solidifier la gélose.

3.5.2.      Préparation du jus de topinamabour    

·    A l’aide de la centrifugeuse mise à votre disposition extraire le jus de topinamabour pour le dosage de l’inuline  

3.5.3.      Préparation de la boîte de dosage    

·    Préparer une gamme d’étalonnage, à partir de la solution d’inuline I1 à 10 g/L, en eau physiologique stérile : I2 = 8 g/L, I3 = 6 g/L, I4= 4 g/L, I5= 2 g/L. Volume final 500 µL.

·   Sachant que l’inuline représente près de 8% dans le topinambour. Diluer, le jus de topinambour en eau physiologique stérile de façon à obtenir 2 essais en milieu de gamme.  

·    Préparer une matrice de dépôts (à rendre), pour disposer 16 disques de papier (doubler chaque essai).  

·    Déposer 10 µL de chaque solution selon le schéma fourni.  

·    Charger les disques sur le couvercle retourné avant leur dépôt sur la gélose.   

·    Laisser prédiffuser les solutions déposées pendant 30 minutes à la température du laboratoire, boîte à l’endroit.

·    Retourner la boîte et incuber à 30°C jusqu’au lendemain.

3.5.4.      Lecture et exploitation des résultats  

  • Photographier et Réaliser un dessin d’observation des boîtes  
  • Mesurer les diamètres de culture autour de chaque disque  
  • Récapituler ces résultats dans un tableau.  
  • Tracer la courbe des variations du diamètre moyen en fonction du logarithme décimal de la concentration en ­antibiotique sur papier millimétré ou Igor.  
  • Exploiter graphiquement les résultats des inconnues, en justifiant brièvement vos choix.  
  • Calculer la concentration en inuline dans le jus de topinamabour.  
  • Conclure sur la véracité des données en introduction.  

3.6.           Selon les résultats obtenus mise en route de différentes fermentations

3.6.1.      Fermentation du pain recyclé

  • Fort de quelques années d’expérimentation, relancer une fermentation identique à celle lancé avec les secondes BLP de l’an passé : http://decaz.ecomarathon.free.fr  
  • A la différence près, que cette année il est impératif de pouvoir calculer le rendement de production en fin après distillation.

Pour cela, consigner l’ensemble des informations suivantes : poids de pain récupéré au self, poids de mie récupérée pour la fermentation (sachant que la croûte contient des inhibiteurs de fermentation), volume de milieu, volume du broyat, volume de culture de levure, volume de filtrat, volume d’éthanol pur.

3.6.2.      Fermentation du topinambour  

  • Broyage et du topinambour et obtention d’un jus utilisable pour la fermentation  

  • Préparation du levain  

  • Mélange  

  • Fermentation  

  • Consigner l’ensemble des informations suivantes : poids de topinambour, poids ou volume de jus obtenu, volume de milieu, volume de culture de levure, volume de filtrat, volume d’éthanol pur  

3.6.3.      Co-Fermentation du pain et du topinambour : topi-pain  

  • Combinaison des deux protocoles précédents

 

3.7.           Suivi de l’augmentation du taux d’éthanol dans le mou de fermentation 

Comme l’équation de dégradation de l’amidon est la suivante :

 

 

Nous pouvons envisager un suivi de la production d’éthanol de deux façon :  

  • Dosage alcool avec un kit  (voir principe sur fiche dosage éthanol par méthode UV)

  • Suivi taux CO2 libéré

3.8.           Typage et conservation des souches « précieuses »

3.8.1.      Choix de la composition du levain

  • En fonction des résultats obtenus précédemment, en concertation avec le reste du groupe et de l’enseignant procéder au choix des souches de levures qui composeront le levain de fermentation du combiné topi-pain  

3.8.2.      Typage des souches du levain  

  • Grâce à l’étude des caractères biochimiques (Cf. TP Levures)  réaliser un profil biochimique des différentes souches du levain  

3.8.3.      Conservation des souches dites précieuses  

  • Conserver les souches du levain grâce à une technique de conservation de votre choix ( Cf.TP Conservation des souches)

 

 

4.    LA Synthèse DES Résultats 

4.1.           Capacité des différentes souches à utiliser l’amidon et l’inuline

4.2.           Souches remportant les meilleurs résultats de croissance

4.3.           Les paramètres physiologiques optimaux de croissance

4.4.           Antagonismes et synergies entre les différentes souches lors de co-fermentation

4.5.           Rendement de production en éthanol

 

 

 

 

 

 

   

 

 

Examen microscopique des différentes souches

 

 

Observation des levures à l'objectif x40

 

 

Sacchromyces cerevisiae (SC)

 

 

Kluveyromyces lactis (KL)

 

 

Kluveyromyces marxianus (KM)

 

 

Torulopsis rubra (TR)

 

 

 

 

Examen macroscopique des différentes souches

 

 

Aspect microscopique des colonies des différentes souches 

sur milieu Sabouraud après 48 heures d'Incubation à 30°C

 

 

 

   

 

 

Test d'assimilation de l'amidon et de l'inuline par les différentes souches

 

 

Allumage du bec bunsen pour créer une zone stérile pour manipuler à l'abris de toute contamination

 

 

Réalisation d'une suspension Mac Farland 2 de chaque souche de levure

 

 

Dépôt d'une strie de 10µL de chaque suspension sur les deux boîtes de milieu Auxanogramme + inuline ou amidon avec une anse calibrée, incubation 48h à 30°C

 

 

Toutes des souches de levures testées sont capables d'assimiler l'Inuline et l'Amidon comme seules sources de carbone

Donc, elles devraient être capables de se développer plus ou moins bien dans le pain contenant de l'amidon et le topinambour contenant de l'inuline

 

 

   

 

 

Suivi de croissance des différentes souches de levure en présence de différentes sources de carbone et dans des conditions physiologiques variables

 

 

Suivi de croissance des levures en présence d'inuline ou d'amidon dans différentes conditions physiologiques

 

Saccharomyces cerevisiae   Kluveromyces marxianus   Kluveromyces lactis   Torulopsis rubra  

K. marxianus et S.cerevisiae  

Ensemble les souches de levures  

amidon T°30°C

amidon T°30°C

amidon T°30°C

amidon T°30°C

amidon et inuline T°30°C

amidon et inuline T°30°C

inuline T°30°C  

inuline T°30°C  

inuline T°30°C  

inuline T°30°C  

amidon et inuline T°32°C

amidon et inuline T°32°C

amidon T°ambiante  

amidon T°ambiante  

 

amidon T°32°C

amidon et inuline T°ambiante

amidon et inuline T°ambiante

Inuline T°ambiante  

Inuline T°ambiante  

 

inuline T°32°C  

   
 

amidon T°32°C

       

 

 

  

 

 

 

Suivi de croissance par mesure du trouble à l'aide du spectrophotomètre 

pour les croissances en milieu auxanogramme additionné d'inuline

car le milieu est parfaitement limpide

 

 

 

 

  

 

 

 

Suivi de croissance par comptage en cellule de Malassez

pour les croissances en milieu auxanogramme additionné d'amidon

car le milieu est trop trouble pour un suivi par mesure du trouble

 

manque photo du montage en cellule de malassez

 

 

Comptage des levures en cellule de Malassez : comptage sur 4 rectangle à chaque angle de la cellule 

 

 

Calcul du nombre de cellule par millilitre

 

 

 

 

 

Exploitation des données obtenues

Tracé du suivi de croissance Absorbance = f (temps) sur papier semi logarithmique

 

 

le suivi de croissance de toutes les souches en présence d'amidon et d'inuline à différentes température nous renseigne sur la température la plus favorable au développement des levures, ici il s'agit de la température 30°C

 

 

   

    

 

Vérification de la pureté des différentes souches

 

 

Isolement des différentes souches des levains sur milieu Sabouraud 

 

 

 

 

Présence d'un seul type de colonie sur chaque isolement donc les différentes souches sont pures

 

 

 

 

   

 

 

Préparation de la boîte de dosage de l'inuline dans le jus de Topinambour

 

 

Ensemencement du milieu Mueller Hinton

 

 

Homogénéisation et coulage du milieu

 

 

 

 

 

 

Préparation du jus de topinambour à doser

 

 

Broyage des tubercules de topinambour à l'aide d'une centrifugeuse 

 

 

Filtration du jus obtenu

 

 

 

 

 

 

Dépôt des disques pour le dosage de l'inuline

 

 

Dépôt des disques sur la boîte ensemencée avec Kluveromyces marxianus

 

 

Imprégnation des disques avec 10µL de chaque dilution de la solution d'inuline à 1%

 

 

Dépôt des disques à l'aide d'une pince stérile

 

 

Malheureusement, ce test n'a pas donné des résultats concluants : absence de pousse de Kluveromyces marxianus et développement des microorganismes présents dans le jus de topinambour non filtré avant dépôt.

 

 

   

 

 

 

Récupération de la mie de pain 

 

 

 

Récupération uniquement de la mie de pain car la croûte contient des substances inhibitrices de la fermentation

 

 

 

 

 

 

 

 

Récolte et Lavage des tubercules de topinambour

 

 

Ramassage des tubercules de topinambour après sa fleuraison à l'automne

 

 

Tubercules de Topinambours récoltés dans un seau

 

 

Lavage des tubercules de Topinambour pour éviter l'introduction de bactéries du sol dans le mou de fermentation 

 

 

 

 

 

Pesée des tubercules de topinambour et de la mie de pain

 

 

Pesée des tubercules de Topinambour en vu du calcul du rendement de production en éthanol

 

 

Pesée de la mie de pain en vu du calcul du rendement de production en éthanol

 

 

 

 

 

Découpe et Broyage des tubercules de Topinambour

 

 

Découpe des tubercules de topinambour

 

 

 

Broyage des tubercules de topinambour et obtention du jus pour la fermentation

 

 

 

 

Broyage de la mie de pain et obtention du jus pour la fermentation

 

 

   

 

 

Choix des différentes fermentations à mener en fonction des résultats obtenus au cours de la séance

 

synthèse des résultats de croissance

 

nombre de levure à t 0 nombre de levure maximum pendant croissance différence entre N t0 et N max
Saccharomyces cerevisiae  

amidon T°30°C

6,7.106 1,0.107 3,3.106

inuline T°30°C  

1.2.107 2,0.107 8,0.106

amidon T°ambiante  

6,9.106 9,7.106 2,8.106

Inuline T°ambiante  

1,1.107 1,6.107 5,0.106

 

nombre de levure à t 0 nombre de levure maximum pendant croissance différence entre N t0 et N max
Kluveromyces marxianus  

amidon T°30°C

4,4.106 2,4.107 2,0.107

inuline T°30°C  

2.4.106 1,2.107 9,6.106

amidon T°ambiante  

5,3.106 1,2.107 6,7.106

Inuline T°ambiante  

1,1.107 1,7.107 6,0.106

amidon T°32°C

6,7.106

 

nombre de levure à t 0 nombre de levure maximum pendant croissance différence entre N t0 et N max
Kluveromyces lactis  

amidon T°30°C

8,1.106 1,5.107 6,9.106

inuline T°30°C  

1,4.107 3,3.107 1,9.107

 

nombre de levure à t 0 nombre de levure maximum pendant croissance différence entre N t0 et N max
Torulopsis rubra  

amidon T°30°C

3,7.106 2,3.107 1,9.107

inuline T°30°C  

9,9.106 2,6.107 1,6.107

amidon T°32°C

3,3.106 8,8.106 5,5.106

inuline 32°C  

7,5.107 3,0.107 2,3.107

 

nombre de levure à t 0 nombre de levure maximum pendant croissance différence entre N t0 et N max
K. marxianus et S. cerevisiae  

amidon et inuline T°30°C

6,5.106 2,2.107 1,6.107

amidon et inuline T°32°C

5,1.106 1,4.107 8,9.106

amidon et inuline T°ambiante

4,0.106 5,3.106 1,3.106

 

 

nombre de levure à t 0 nombre de levure maximum pendant croissance différence entre N t0 et N max
Ensemble les souches de levures  

amidon et inuline T°30°C

4,3.106 1,3.107 8,7.106

amidon et inuline T°32°C

4,8.106 8,3.106 3,5.106

amidon et inuline T°ambiante

3,2.106 négati -

 

tracé de synthèse sous Igor

analyse et exploitation

 

 

 

 

Mise en route des différentes fermentations

 

 

GROUPE 2

le 14.11.07

1141 g de mie de pain récupérée et 1944 g de tubercules de topinambour broyés soit 1.75 litres de jus de topinambour

 


ERLEN 1

0.75 litre de Kluveromyces marxianus 

+

 0.75 litre de jus de pain 

à 30°C

 

ERLEN 2

0.75 litre de Kluveromyces marxianus 

1 litre de jus topinambour 

à 30°C

 

 

 

 

ERLEN 3

0.5 litre de Kluveromyces marxianus et 0.5 litre de Saccharomyces cerevisiae 

0.75 litre de jus topinambour et 0.75 litres de jus de pain 

à 30°C

 

ERLEN 4

Saccharomyces cerevisiae 

jus de pain restant

à 30°C

 

 

GROUPE 1 

le 5.12.07

2296 g de mie de pain récupérée et 2220 g de tubercules de topinambour broyés soit 2.1 litres de jus de topinambour

 


ERLEN 1

0.75 litre de Kluveromyces lactis 

0.75 litre de jus topinambour 

à 30°C

 

ERLEN 2

0.75 litre de Torulopsis rubra 

0.75 litre de jus de topinambour 

à 30°C

 

 

 

 

ERLEN 3

0.75 litre de Torulopsis rubra 

300g de pain + 400 mL d'eau déminéralisée

à 30°C 

 

ERLEN 4

0.5 litre de toutes les souches 

0.5 litre de jus de topinambour et 700g de pain 

à 30°C

 

 

 

ERLEN 5

1.6 litres de Saccharomyces cerevisiae 

1.5 litres de Kluveromyces marxianus 

0.85 litre de Kluveromyces lactis 

1.3 kg de pain 

à 30°C 

 

 

 

 

 

Mélange des différents jus pain et/ou topinambour et levain de levure en fonction des résultats les plus concluant obtenus lors des suivis de croissance

 

 

 

 

Jus de topinambour + Kluveromyces marxianus

 

 

Jus de mie de pain + Kluveromyces marxianus

 

 

 

 

 

 

Moûts près à être incubés

 

 

les différents mélanges pour la fermentation

 

 

 

 

Incubation à l'étuve à 30°C la température optimale de développement des levures

 

 

incubation des différents jus de fermentation à 30°C

 

 

 

   

 

 

Suivi de l'augmentation du taux d'alcool dans les moûts de fermentation : prélèvement d'échantillons de moût à intervalles réguliers pour doser l'éthanol

 

 

Agitation des erlens contenant les moûts de fermentation

 

 

Ouverture d'un erlen

 

 

Récupération de quelques millilitres de chaque moût de fermentation

 

 

Congélation en attente d'un dosage de l'éthanol

 

   FICHE  Éthanol : Dosage éthanol par méthode UV

  

   Principe : 

   En présence de l’Alcool DésHydrogénase (ADH), l’éthanol est oxydé en acétaldéhyde par le Nicotinamide – Adénine - Dinucléotide (NAD)

 

                                                                           ADH 

    Équation réaction :     éthanol + NAD+                     acétaldéhyde + NADH + H+

                               1 mole d’éthanol réduit 1 mole de NAD+ en NADH,H+
                mesure d’absorbance à 340 nm longueur d’onde spécifique du NADH,H
+ 

 

   Préparation des solutions :          

-          Reconstituer la solution NAD, ADH avec 16 mL d’eau distillée

-          décongeler la solution d’éthanol (témoin + dans flacon marron)

 

   Mode opératoire :         

   Après centrifugation de 1 mL de chaque échantillon de mou de fermentation en tube eppendorf : 2 minutes à vitesse maximale, travailler sur le surnageant. 

-          Longueur d’onde : 340 nm

-          Cuve : cuve en méthacrylate ou quartz

-          Température : 25°C

-          Volume de milieu réactionnel : 1,01mL

-          Mesure contre le témoin eau distillée ou mou de fermentation à t0

-          Solution témoin positif : 0.08% ou éthanol pur ou éthanol à 95%

 

 

Introduire dans les cuves

 

Blanc

 

Témoin +

 

Essai

 

 

Mélange réactionnel flacon NAD, ADH

 

1 mL

 

1 mL

 

1 mL

 

 

Eau distillée

 

0.01  mL

 

 

-

 

-

 

Solution éthanol flacon marron ou éthanol pur ou à 95%

 

-

 

0.01 mL

 

 

-

 

Surnageant de centrifugation de Mou de fermentation

 

-

 

-

 

0.01 mL

 

 

Recouvrir les cuves de papier parafilm®, mélanger, après réaction complète ( 10 minutes à 25°C ou 5 minutes à 37°C) lire les absorbances des cuves (témoin et essai) l’une après l’autre sans découvrir les cuves.

 

Limite de linéarité à 4 g.L-1

 

  

   Données :           

-          Déterminer la différence d’absorbance entre l’essai (AE ) et le témoin ( AT) :      DA = AE - AT

-          e à 340 nm du NADH,H+ = 6,3.103 L.mol-1.cm-1

-          Poids moléculaire (PM) ou masse molaire de l’éthanol = 46,1 g.mol-1

-          Volume de milieu réactionnel (V) = 1.01 mL

-          Volume de prise essai (v) = 0.01 mL

-          Epaisseur de la cuve (d) = 1 cm

 

   Calcul :           

La formule générale pour le calcul des concentrations est la suivante: 

 

                                                                                    V x PM

                       C (g.L-1 de solution essai)  =                                    x    DA          

                                                                              e x d x v x 1000

 

 

 

 

éthanol à tant de pourcentage  : lecture Absorbance à 340 nm
100 0.593
50 0.496
25 0.367
12.5 0.286
6.25 0.231
témoin + à 0.08 0.132

 

Résultats DES DOSAGE DE L'Éthanol POUR LES DIFFÉRENTS Prélèvements DE MOUt DE FERMENTATION GROUPE 2
  Prélèvement du 27/11/07 : 
2 semaines de fermentation
Prélèvement du 05/12/07 : 
3 semaines de fermentation
Prélèvement du 11/12/07 : 
4 semaines de fermentation
  Dosage par G2 Dosage par G1 Dosage par G2 Dosage par G1 Dosage par G1
KM +TOPI 0.532 0.536 (1.070) 0.592 1.113
KM +PAIN 0.083 0.128 0.120   0.109
SC + PAIN 0.122 0.111 0.101 0.129 0.119
KM+SC+PAIN +TOPI 0.087 0.134 0.297 0.274 0.397

 

Résultats DES DOSAGE DE L'Éthanol POUR LES DIFFÉRENTS Prélèvements DE MOUt DE FERMENTATION GROUPE 1
 

Prélèvement du 12/12/07 : 
1 semaine de fermentation

Prélèvement du 19/12/07 : 
2 semaine de fermentation

 
KL + TOPI 0.103    
KL + PAIN 0.136    
TR + TOPI 0.601    
SC + KM + KL + PAIN 0.133    
TOUTES LES SOUCHES + TOPI + PAIN 0.215    

 

 

   

 

 

Identification et conservation des souches de levure

 

manque photo boîte ensemencement

 

 

Auxanogramme : test d'assimilation de différentes sources de carbone par voie oxydative

 

manque photo fiche lecture + crible dichotomique

 

 

la présence d'une culture traduit la capacité de la souche à assimiler la source de carbone par voie oxydative

 

 

 à gauche:  Zymogramme : test d'assimilation de différentes sources de carbone par voie fermentative

le virage de l'indicateur coloré du bleu au jaune traduit la capacité de la souche à assimiler la source de carbone par voie fermentative

à droite : test de réduction du TTC, l'apparition d'un anneau rose signifie que le TTC est réduit par la souche de levure étudiée

 

 

   

 

 

Distillation des moûts de fermentation

 

 

Filtration du moût de fermentation

 

 

Filtrat du moût de fermentation versé dans le ballon du distillateur

 

 

Distillation du filtrat du moût de fermentation

 

 

   

 

Synthèse des résultats et passage du relais 

aux secondes BLP et premières STL

 

Capacité des différentes souches à utiliser l’amidon et l’inuline

Souches remportant les meilleurs résultats de croissance

Les paramètres physiologiques optimaux de croissance

Antagonismes et synergies entre les différentes souches lors de co-fermentation

Rendement de production en éthanol

 

 

 

 

   

 

 

PRODUCTION DE L'ETHANOL PAR CO-FERMENTATION TOPIPAIN avec les ELEVES DE SECONDE BLP

 

 

Préparation du milieu Sabouraud pour la culture des levures

 

 

Pesée de la poudre de milieu Sabouraud

 

 

Ajout de l'eau pour dissoudre la poudre de milieu

 

 

Agitation à 150°C avec un agitateur magnétique quelques minutes

 

 

Mise en culture des différentes souches de levures

 

 

Ouverture de l'erlen de préculture de levure

 

 

Ajout de la préculture de levures dans le milieu Sabouraud

 

 

Incubation des cultures de levures pendant 2h30 à l'étuve à 30°C

 

 

 

Préparation du topinambour

 

 

Lavage des tubercules pour les débarrasser de la terre qui apporte des germes néfastes à une bonne fermentation alcoolique

 

 

 

Récupération des germes de tubercule de topinambour pour les planter dans les espaces verts du lycée

 

 

Découpe du topinambour en petits morceaux avant de les broyer

 

 

Les morceaux de topinambours sont stockés dans un grand bêcher avant broyage

 

 

Pesée du topinambour

 

 

Broyage du topinambour et obtention d'un jus riche en inuline substrat de la fermentation alcoolique par les levures

 

 

 

 

Préparation la mie de pain

 

 

Récupération uniquement de la mie de pain riche en amidon substrat de la fermentation alcoolique par les levures

 

 

La croûte du pain n'est pas utilisée car elle contient des agents inhibiteurs de la fermentation alcoolique

 

 

Pesée de la mie de pain

 

 

Ajout d'eau et broyage de la mie de pain

 

 

 

Préparation des différents moûts de fermentation

 

1er Mélange : Pain + Saccharomyces cerevisiae ( levure de boulanger ) 

 

 

Mélange Pain + Saccharomyces cerevisiae ( levure de boulanger )

 

 

Préculture de Saccharomyces cerevisiae ( levure de boulanger )

 

 

Ajout  de la préculture de Saccharomyces cerevisiae dans le broyat de mie

 

 

Mélange à l'aide du mixeur pour fluidifier le mélange

 

 

Mélange Pain + Saccharomyces cerevisiae ( levure de boulanger ) près à être incuber pour 3 semaines à 30°C

 

 

 

2ème Mélange : Topinamabour + Kluveromyces marxianus

3ème Mélange : Topinamabour + Torulopsis rubra

 

 

 

Dépôt d'une partie du jus de topinambour dans un erlen

 

 

 

Mesure du volume de la culture de Kluveromyces marxianus à ajouter dans une grande éprouvette

 

 

4ème Mélange: topinambour + pain + Kluveromyces marxianus et Torulopsis rubra

 

 

Mélange des cultures de Kluveromyces marxianus et Torulopsis rubra

 

 

 

Jus de topinamabour et pain à ajouter au mélange des deux levures

 

 

 

   

 

 

RENCONTRE ENTRE LE PROJET ÉTHANOL ET LE PROJET COMPOSTAGE DU LYCÉE

 

LE PROJET : Tri sélectif au self en janvier

 

En janvier, lancement du projet d'expérimentation du compostage actif des déchets de cantines et des déchets verts du lycée.

Un biodigesteur ou recycleur de déchets organiques (rebuts de cantine, déchets verts) est en train d'être réalisé en thème par un groupe d'élèves de BTS ROC (réalisation des ouvrages chaudronnés). Un projet similaire fonctionne au lycée Gilles de Gênes à Digne dans la région Provence Alpes Côtes d'Azur (le premier et le seul en France).


Recycleur du lycée de Digne


Plusieurs réflexions sont en cours quant à sa mise en place près ou dans les locaux du réfectoire, quant au financement du projet et quant à la compréhension de son fonctionnement.

Pour comprendre comment fonctionne ce procédé de réduction et de valorisation locale de nos déchets, une expérience à petite échelle a été lancée à partir de début janvier 2008 ; elle a consisté à récolter quotidiennement et pendant une quinzaine de jours une petite quantité de déchets triés au self par les élèves et le personnel du lycée volontaires et à les amener devant le parvis de l'externat pour y être mélangé à des déchets verts dans le petit composteur rotatif qui y est installé.

Les volontaires qui ont accepté de se prêter à l'expérimentation, ont séparé sur leur plateau les déchets organiques (reste de repas) + serviettes papier, de tous les autres déchets (pots yaourts, emballage moutarde etc). Et pour mener à bien cette opération d'autres volontaires : enseignants, personnel, élèves ont encadrés l'expérience et veillé à ce que le tri se passe bien. Après récupération et pesée des déchets ont alimentés le recycleur.

Dès le premier jour, une chaîne de personnes volontaires a fait tourner le composteur d'un demi tour par heure de 8 h à 18 ou 19 h le soir et ce chaque jour pendant six semaines ! Vu le nombre de personne passant à cet endroit, chaque personne a pu donner quelques secondes d'effort durant l'expérience.

Le but de cette expérience était de démontrer que le projet est réalisable en plus grand en fournissant un compost de bonne qualité sans nuisances.

         

 

Récupération du composte obtenu à partir du traitement des déchets biodégradables du self

 

 

Chargement du composte

 

 

 

Zoom su le composte véritable humus pour la terre

 

 

 

 

 

Direction l'entrée du lycée, pour déposer le composte...

 

 

Convoi exceptionnel vers le parterre à l'entrée du lycée !

 

 

 

 

 

Dépôt et étalage du composte

 

 

 

Dépôt du composte très riche en nutriment pour la terre

 

 

 

Ratissage du composte à la surface du parterre

 

 

 

Dispersion des tubercules de topinambours sur le tapis de composte

 

 

Seau de topinambours

 

 

 

Zoom sur les tubercules de topinambour

 

 

 

 

tubercules de topinambour sur lit de composte

 

 

 

Récupération du terreau pour recouvrir les tubercules

 

 

Convoi direction stock de terreau

 

 

 

 

 

photos insolites signée laurie

 

 

Chargement su terreau

 

 

Les tubercules de topinambours sont recouverts de terreau

 

 

Silence ça pousse...

 

 

 

Le compostage, Comment ça marche ?

Le compostage est "un processus par lequel des matériaux biodégradables sont mis ensemble pour être convertis en un amendement humifère stabilisé, grâce au travail d'organismes biologiques vivants sous conditions contrôlées."

Le compostage est un processus naturel ! Les dizaines d'espèces de micro-organismes et de petits animalcules se développent par millions sur les déchets organiques en se nourrissant de sucres, de protéines, de cellulose et d'autres constituants des matières organiques. Le but des méthodes de compostage est d'optimiser les techniques afin que les différentes vagues de micro-organismes se développent dans des conditions favorables et dans des délais raisonnables.

Pour plus d'information :

http://www.compostage.info/

fichier PDF compostage domestique

 

   

 

PRÉSENTATION DU PROJET ÉTHANOL SUR LE STAND DE L'ECO MARATHON 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

diaporama 2006 à 2008 et plaquettes 2008

 

Diaporama évolution du projet de 2007 à 2008

 

Plaquette 1 : Présentation du projet

Plaquette 2: Notions théoriques sur le pain et La fermentation

Plaquette 3: Les levures et La fabrication d'éthanol

Plaquette 4: Problématique biocarburants oui ou non

Plaquette 5: Mise au point co-fermentation topi-pain

 

pour ou contre les agrocarburants?

 

 

   

 
Révision : 08 juin 2009